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Les eaux douces d'Europe
Auteur : Edouard Brasey
Éditeur : Ramsay
Date de parution : 07/03/2019
Format : grand
Nombre de pages : 143
Prix : 18.00 €
Résumé de l'éditeur :
Istanbul, l’hiver. La neige et le froid ont effacé toutes les formes, toutes les couleurs. Seul subsiste l’odeur persistante de la tourbe brûlée, le chant matinal des muezzins et le flot serré de la foule cosmopolite qui se presse aux abords du Bazar Égyptien, entre marchands de pistaches et de beureks, mendiants estropiés, porteurs d’eau et gamins gouailleurs, proximité des Eaux douces d’Europe où jadis les belles se baignaient. C’est dans ce décor insolite qu’erre le narrateur, venu à Istanbul pour tenter d’échapper à la crise profonde qu’il traverse, à la suite de son divorce et de la mort de sa mère. Par curiosité autant que par désœuvrement, il prend en filature un étrange vieillard aux allures excentriques qui immanquablement lui fausse compagnie dans une rue sans plaque et sans numéro, que le narrateur baptise la rue de l’Oubli. D’autres silhouettes émergent alors des ombres d’Istanbul – un médecin militaire ivrogne, une danseuse du ventre -, réveillant chez le narrateur la nostalgie d’un père qu’il n’a pas connu et des souvenirs d’un passé qu’il croyait à jamais enfoui. Des souvenirs qui peu à peu vont croiser le destin à la fois mirifique et pitoyable du petit vieillard dont il découvre les liens qui l’attachent à lui. Les Eaux douces d’Europe est un roman de la mémoire et de la quête du père. C’est aussi un roman consacré à une ville attachante, située à mi-chemin entre l’Orient et l’Occident, et qui nous révèle ici tous ses charmes et ses mystères : Istanbul.
Mon avis :
Ce genre de roman n'est pas ma tasse de thé et en effet, je n'ai pas accroché lors de ma lecture de ce dernier.
Le narrateur me fait penser à un homme solitaire qui ne sait pas trop quoi faire de sa vie et qui décide de s'inventer une vie en se promenant et en regardant les gens autour de lui. Un jour, il rencontre un vieillard et décide de le suivre car il est intrigué. Mais finalement, il ne se passe pas grand chose, c'est plat. Un jour il le perd de vue, mais il le retrouve le lendemain et ainsi de suite. On avance pas, on suit juste les déambulations du narrateur dans les rues d'Istanbul. Comme je me suis ennuyée! Aucune action.
On dirait un témoignage, une sorte d'autobiographie mais j'avoue que je ne sais pas du tout si c'est la cas. Je pense que c'est plus la façon dont l'auteur nous décrit tout ça qui me fait penser de cette façon mais qu'en réalité on est bien dans une fiction. Mais ça pourrait très bien être un texte vécu.
J'ai lu en diagonale la deuxième partie du roman qui nous raconte l'histoire d'un homme, et c'est là que j'ai compris le titre. Mais je me suis ennuyée tout de même, car il n'est pas intéressant et sa vie n'a rien de palpitante.
Bref, un roman qui ne m'a pas plu mais qui pourrait très bien être un coup de cœur pour des lecteurs aimant Istanbul et ses paysages.
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