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Les complicités involontaires
Titre : Les complicités involontaires
Auteur : Nathalie Bauer
Éditeur : Philippe Rey
Date de parution : 24/08/2017
Format : grand
Nombre de pages : 286
Prix : 19.00 €
Résumé de l'éditeur :
La brillante confrontation de deux femmes à leur passé.Par un jour d'avril, Corinne V., psychiatre, reçoit dans son cabinet une quinquagénaire, Zoé B., désireuse d'entreprendre une analyse. Reconnaissant en elle une ancienne amie, elle s'apprête à l'adresser à un confrère, quand Zoé lui confie souffrir d'une amnésie qui a effacé ses souvenirs de jeunesse. Et qu'elle est atteinte depuis toujours d'une " mélancolie " dont la cause, elle en est persuadée, réside dans la mystérieuse histoire de sa famille paternelle – histoire dont son père ne lui a transmis qu'une infime partie.
La curiosité est la plus forte : en dépit de sa déontologie, Corinne décide d'ignorer leur lointaine et brève amitié, et accède à la demande de Zoé, sans pouvoir imaginer les conséquences qu'une telle résolution aura sur leurs existences respectives. Car, tandis que l'analysante déroule son " enquête " en assemblant, telles les pièces d'un puzzle, les quelques éléments dont elle dispose – bribes de vieilles conversations, documents et photos –, l'analyste se voit confrontée, par un plongeon dans le passé, à un jeu de miroirs pour le moins inattendu.
Dans ce roman de la transgression, Nathalie Bauer raconte l'odyssée d'une famille ballottée par le chaos de l'histoire du XXe siècle, la recherche obsessive de deux femmes qui en subissent encore les soubresauts, et explore les multiples complicités qui unissent les êtres à leur insu pour mieux se jouer de leur destin.Mon avis :
Je me suis sentie un peu "minable" en lisant ce livre, un peu bête quoi! En effet, l'auteur écrit d'une très belle manière mais un peu trop "intelligente" pour moi. J'avais l'impression d'être avec des gens de la haute société et je me suis sentie seule, perdue, toute petite.
Le sujet est pourtant super intéressant. Zoé est une jeune femme malheureuse, seule et en dépression permanente. Elle décide de consulter une psychanalyste et se retrouve dans le cabinet de Corinne, une ancienne amie. Mais elle ne s'en rend même pas compte, ayant oublié son passé. Corinne elle, se souvient très bien et décide d'aider Zoé à reconstruire une vie meilleure en trouvant ce qui cloche dans son passé. On se retrouve donc en présence de 3 parties exploitées par l'auteur. Le présent, avec les séances de psychanalyse entre les deux femmes, le passé familial de Zoé par le biais de petits mémos que Zoé écrit et le passé entre les deux anciennes connaissances.
J'ai trouvé que le passé familial de Zoé n'était pas si intéressant finalement, elle se soigne grâce à lui mais finalement, elle y arrive très bien seule, Corinne ne lui sert que de "béquille". Leur passé commun est terne, et permet seulement à Corinne de devenir une autre femme. Finalement, je me demande qui a soigné l'autre dans cette histoire.
Bref, une déception pour moi qui n'ai pas réussi à trouver l’intérêt de ce roman. Je m'attendais à des révélations fracassantes, à un final subjuguant, et finalement, je n'ai rien trouvé, c'est dommage.
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Commentaires
2marie pascartSamedi 7 Octobre 2017 à 13:27Ah,ok, mais c'est bien aussi l'interactivité. Les "soignants" sont des êtres humains avec leurs forces et leurs faiblesses.
Bonne continuation.
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Samedi 7 Octobre 2017 à 14:08
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3Books-storySamedi 7 Octobre 2017 à 22:56Merci de la découverte :)-
Dimanche 8 Octobre 2017 à 09:49
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Bonjour Maryline,
Voici un petit commentaire non pas sur le livre que je ne connais pas, mais sur ce que tu dis du rôle de Corinne.
Tu dis: "elle y arrive bien toute seule, Corinne ne lui sert que de béquille": mais c'est ça , une thérapie analytique; ce n'est pas le thérapeute qui "soigne" comme un médecin, mais ,( pour faire bref et donc un peu réducteur), qui aide le patient à trouver en lui-même le moyen de résoudre ses difficultés en l'amenant à comprendre ses comportements , à se poser des questions, à modifier sa façon de voir les choses. Cela s'appelle d'ailleurs un "travail", ce qui est assez parlant,non? Le rôle du thérapeute est relativement effacé, ce que tu appelles une "béquille".
A bientôt, en espérant que tu trouveras ce commentaire utile.
Marie
oui, c'est bien ça. merci pour ton commentaire. je suis tout a fait d'accord avec ton analyse. Ce qui me gene dans ce livre c'est que la patiente aide plus la psy que l'inverse...