Titre : Journal ordinaire d'un assassin pas ordinaire
Auteur : Pascal Alliot
Éditeur : Lazare et Capucine
Parution : 23/05/2023
Format : semi-poche
Nombre de pages : 142
Prix : 14.00 €
Résumé de l'éditeur :
Itinéraire sanglant et halluciné d'un jeune homme, meurtrier en série, qui séduit puis assassine sordidement des jeunes femmes rencontrées au hasard de son chemin, laissant à dessein une trace sanglante bien identifiable.
Il va pourtant tenter de revenir sur son enfance tourmentée, essayer d'échapper à ses démons, refaire sa vie, mais l'amour appelle inexorablement le sang.
Un juge va se lancer à sa poursuite et le retrouvera, quinze ans après, alors qu'il vit reclus dans un phare.
L'heure du jugement sonne enfin....
MON AVIS :
C'est un roman peu ordinaire que l'auteur nous propose ici ! C'est troublant, je l'avoue, mais ce n'est pas déplaisant. Je trouve juste qu'il manque un peu de dynamisme à toute cette histoire.
Dès le départ, l'auteur nous présente un serial killer, il le dit lui-même, il a tué, beaucoup. Et au fil des pages, nous remontons l'histoire, comme un journal... Nous commençons par l'explication de tous ses meurtres, un par un. Le problème, c'est qu'il tue toujours de la même façon et que ça en devient un peu répétitif. Ensuite, on revient sur le passé de notre tueur, afin de comprendre pourquoi et comment il en est arrivé à devenir un tueur de sang froid.
C'est assez déstabilisant de connaître ce tueur, d'avoir l'impression de le côtoyer, d'être avec lui pour tous ses crimes. Ça fait froid dans le dos tellement il y prend du plaisir ! Et puis il y a le juge Mourrisseau, qui arrive sur chaque scène de crime et qui se met en tête de trouver ce satané serial killer ! Ça va en devenir une obsession, le but de sa vie !
Ne vous attendez pas à une enquête avec des indices à trouver, des témoins à interroger, des suspects à interpeler... Non, ici, vous avez affaire à un tueur qui vous raconte tout et qui vous tisse la toile de sa vie, comme dans un journal intime... C'est surprenant mais plutôt bien mené. Bravo pour cette singularité !