• Maryline Marnas blogueuse/chroniqueuse

     
    J'ai eu la chance et le privilège d'être interviewée par l'auteur Cyrille THIERS, j'ai adoré ce moment !
     
     
    Voici l’interview d’une chroniqueuse littéraire. Il s’agit de l’adorable Maryline Marnas qui nous fait aujourd’hui partager sa passion.
    En 2019, à la sortie de mon recueil de nouvelles, c’était la seule à m’avoir gratifié d’un coup de cœur. Mine de rien, ça m’avait beaucoup touché et encouragé à continuer. Alors forcément, pour mon roman, je l’avais sollicitée en avant-première. Et même si ce coup-ci je n’ai pas eu droit au coup de cœur, je sais que sa chronique m’a amené de nouveaux lecteurs : c’est bien la preuve de son talent !
    Allez, c’est parti !
     
    CT - Bonjour Maryline, et merci beaucoup d’avoir accepté de répondre à mes questions !
    MM - C’est un plaisir pour moi !
     
    CT - Si on lit la rubrique "À propos" de ta page Facebook, on voit que tu cumules de nombreuses activités en relation avec le monde du livre (bêta-lectrice, correctrice, chargée de presse et de communication), mais si ça ne t'embête pas, on va se focaliser uniquement sur ton rôle de chroniqueuse littéraire.
    Tout d’abord, peux-tu m'expliquer comment est né ton blog et de quelle façon il a grandi jusqu'à aujourd'hui ?
    MM - Je lis depuis toute petite et j’aime ce monde du livre. Il y a un peu plus de 6 ans, j’ai commencé à m’intéresser aux critiques littéraires sur Facebook et je me suis dit « Pourquoi pas moi ! ». J’ai tout d’abord été chroniqueuse sur un blog déjà existant et j’ai rapidement décidé de créer mon propre blog le 29 février 2016 « Les Lectures de Maryline » afin d’être un peu plus indépendante.
     
    CT - Es-tu d’accord avec la définition d’une chroniqueuse littéraire que j’ai proposée dans mon post du 21 juillet ? Vois-tu des précisions à rajouter ?
    MM - Ta définition est parfaite, je ne vois rien de plus à ajouter ! Je me retrouve parfaitement dans tes propos.
     
    CT - En plus de ton blog, tu es également présente sur Facebook et Instagram : quels sont les avantages et défauts de l’un et l’autre ?
    MM - Chaque réseau est important et a son intérêt. Le blog est avant tout pour moi, il me permet de réaliser mes chroniques et de « garder en mémoire » toutes mes lectures, il sert de base. Les quelques abonnés à la newsletter reçoivent ma chronique dès lors que je la publie, ce qui leur évite d’aller sur les réseaux sociaux (certains n’y ont pas de compte). Ensuite, je suis très présente sur Facebook et c’est ici que je vais « faire mon marché ». Les auteurs sont assez actifs, les lecteurs aiment me suivre et j’ai mes fidèles qui attendent chaque jour mes publications. J’ai toujours publié mes chroniques sur Amazon, babelio et BePolar. Facebook est pour moi le meilleur réseau et c’est celui où je suis le plus à l‘aise.
    Mais depuis quelque temps (c’est tout nouveau), je me développe sur LinkedIn, Instagram et Twitter. J’avoue que le dernier est pour moi assez flou, je n’ai pas encore bien compris son intérêt, mais j’y travaille ! LinkedIn est un peu plus orienté professionnel, mais j’y ai fait de belles rencontres littéraires. Quant à Instagram, je ne suis pas encore une pro, mais l’avantage c’est que beaucoup d’auteurs sont présents sur ce réseau social. Petit à petit, ma communauté augmente.
    Je ne pourrais pas vraiment dire s’il y a des avantages et des inconvénients aux différents réseaux, je dirais plutôt que d’être présente un peu partout me permet d’élargir mon réseau et ainsi, de faire découvrir ma passion à un plus grand réseau, chaque jour plus important. Et puis, je ne vais pas le cacher, mais comme je suis en pleine reconversion professionnelle pour être correctrice et chargée de promotion et communication, il me faut entretenir un réseau et le voir grandir.
     
    CT - Et sinon, faire des chroniques vidéo sur youtube, ça ne te tente pas ?
    MM - Oh si ! J’y réfléchis depuis plusieurs mois, mais je ne suis pas très à l’aise devant un écran et j’ai peur que ça me desserve. Mais je sais que je vais devoir y venir... Je ne dis pas non...
     
    CT - Dans toutes tes chroniques, quel est le pourcentage des Services de Presse (SP) et celui de tes lectures personnelles ?
    MM - Sans faire de calcul, je peux dire que 99 % de mes lectures sont des Services de Presse. Mais attention, ça ne veut pas dire que je lis comme un robot tout ce qu’on m’envoie ! Je CHOISIS mes lectures, je refuse une vingtaine de Services de Presse chaque semaine donc ceux que j’accepte me tentent beaucoup. Je ne prends pas n’importe quel livre, il faut vraiment que le résumé me plaise et me donne envie, ou bien il faut que ce soit un auteur que j’apprécie particulièrement. Mais souvent, je les choisis ! Je suis quelqu’un de direct et si un livre me tente, je n’hésite pas à joindre l’auteur ou la maison d’édition et je demande le livre en question en service de presse. Parfois ça marche, parfois non ! Mais j’ai tenté !
    Les seules lectures personnelles sont celles que mes enfants me proposent quand ils ont beaucoup aimé une histoire ou les bouquins dont on me fait cadeau (mais on m’en offre peu, car mon entourage a trop peur que je connaisse déjà tous les livres !).
     
    CT - D'après toi, quelles sont les raisons pour lesquelles les auteurs te choisissent et te sollicitent pour un SP ?
    MM - Quand je reçois un mail d’un auteur ou d’une maison d’édition, en général c’est qu’ils sont tombés sur l’une de mes chroniques et qu’ils ont aimé ma façon de parler du livre. Je suis honnête, directe et mes chroniques ne font pas semblant. Quand j’aime, je le dis, mais quand je n’aime pas, je le dis aussi ! Ensuite souvent, les auteurs parlent entre eux et n’hésitent pas à donner mon nom s’ils ont été contents de mes services.
    Et puis soyons honnêtes, beaucoup de chroniqueurs ne veulent pas lire d’autoédités (je n’en trouve pas vraiment la raison) donc ces deniers se tournent vers ceux qui les acceptent ! Et moi, c’est mon crédo !
     
    CT - De ton point de vue, qu'est-ce qu'une bonne chronique ?
    MM - Une bonne chronique, pour moi, doit rester VRAIE. Ce n’est pas parce qu’un auteur nous a confié son bébé qu’on doit forcément dire que ce livre est génial ! Sinon, quel intérêt ? Si on confie son livre à la critique, alors il faut accepter que celle-ci soit négative. Bien sûr, je reste dans la bienveillance et je ne donne que mon avis, je ne suis pas méchante avec l’auteur en question (enfin... je ne pense pas l’avoir été !).
    Une vraie chroniqueuse se doit d’être honnête envers l’auteur bien sûr, mais surtout envers les lecteurs. Et puis il faut savoir qu’une chronique négative donne parfois envie aux lecteurs de découvrir le livre en question simplement par curiosité.
     
    CT - Est-ce que tu refuses beaucoup de demandes de SP ?
    MM - Comme je l’ai dit plus haut, oui, il m’arrive tous les jours d’en refuser pour plusieurs raisons.
    La première, parce que le résumé ne me tente pas, le sujet n’est pas mon truc ou encore le genre n’est pas celui que j’aime lire. Je suis chroniqueuse tout d’abord pour me faire plaisir !
    La deuxième, parce que j’ai un délai qui devient trop long au bout d’un moment, alors je dois faire des choix. Actuellement, j’en prends très peu, car mon délai dépasse les 5 mois. Je ne peux décemment pas proposer à un auteur une chronique pour janvier 2022 !
    Et la troisième raison vient de la façon dont on me le demande. Si l’auteur souhaite une chronique positive (quel que soit mon avis finalement), si l’auteur me harcèle pour un délai plus court ou pour avoir un droit de regard sur ma chronique ou bien encore si l’auteur est malpoli ou désagréable avec moi.
    C’est parfois difficile de devoir refuser, mais il faut savoir faire des choix.
     
    CT - Quel est le délai standard entre la demande initiale et la parution de ta chronique ?
    MM - Honnêtement, j’ai toujours dit qu’il ne fallait pas que je dépasse 3 mois, mais je n’y arrive pas. J’ai trop de demandes (et c’est si difficile de dire non !). Alors j’essaie de faire au mieux, mais c’est souvent 3-4 mois, voire 5 en ce moment. Et pourtant, je lis une quinzaine de livres par mois !
    Je fais au mieux et pour le moment j’ai toujours réussi à satisfaire les auteurs ou maisons d’édition. J’ai un délai conséquent, mais je tiens toujours mes engagements. Quand je donne une date, je m’y tiens ! Après, c’est à prendre ou à laisser.
     
    CT - En moyenne, combien d'heures consacres-tu à la lecture dans une semaine ? Même question pour tes chroniques et la gestion de ton blog et de ses déclinaisons.
    MM - J’ai la chance de lire assez rapidement et d’avoir du temps pour me consacrer à la lecture. Alors, moins depuis quelques mois, car je suis en pleine réorientation professionnelle, mais je trouve toujours du temps.
    Je suis assistante maternelle donc les après-midis, pendant la sieste et l’école, je peux lire au moins deux heures. Le soir, avant le repas, j’ai souvent un peu de temps également à consacrer à mes lectures. Et je regarde peu la télévision ce qui me permet de prendre mon livre le soir et de lire plusieurs heures avant de dormir. Le week-end, surtout l’hiver, je lis énormément toute la journée. Donc en moyenne, je dirais que je consacre 30 heures à la lecture par semaine.
    Concernant mes chroniques et mon blog ainsi que les publications et tout ce qui tourne autour, j’y passe beaucoup de temps par-ci par-là. C’est même ce qui prend le plus de temps. Je dirais que j’y passe environ 2 h par jour en semaine et 3 à 4 heures le week-end, mais ça dépend vraiment des semaines et des saisons également. Donc une quinzaine d’heures chaque semaine à peu près.
     
    CT - Quelle a été ta plus grande satisfaction après la publication d'une de tes chroniques ?
    MM - Je n’ai pas de satisfaction particulière en tête. Mais quand un auteur me dit qu’il a fait des ventes suite à ma diffusion, alors là, je suis ravie ! C’est pour l’auteur que je me consacre aux chroniques et comme je lis de nombreux auteurs autoédités, c’est génial d’apprendre que mes chroniques ont engendré des ventes ! Bien sûr, il est très agréable d’avoir le retour de l’auteur également (parce qu’ils ne le font pas toujours) et puis des lecteurs qui me disent avoir fait une belle chronique.
     
    CT - Pourquoi acceptes-tu de travailler avec les autoédités ?
    MM - Les « grands » auteurs n’ont pas besoin de moi pour se promouvoir. Alors je me consacre aux « petits ». Mais honnêtement, j’ai fait de telles découvertes parmi eux que certains mériteraient d’avoir une maison d’édition pour vendre plus de livres. Alors je me dis que moi aussi je peux faire mon maximum pour les promouvoir ! D’ailleurs c’est le thème de ma formation, je vais bientôt pouvoir leur proposer mes services pour les aider dans la lourde tâche de la promotion !
    Je ne comprends pas vraiment pourquoi certains lecteurs ne souhaitent pas lire les autoédités. Peut-être ont-ils eu une mauvaise expérience !? Ou bien d’autres ont peur que l’autoédition soit une « sous édition ». Pourtant, certains auteurs font le choix de s’autoéditer pour garder une certaine indépendance. Et il y a tant de belles pépites parmi eux !
     
    CT - Tu as créé ton blog en 2016, si je ne me trompe. Tu as donc pu assister au boom de l'autoédition. Quelle est ton analyse sur l'évolution de la qualité des productions (couverture, mise en page, corrections, qualité littéraire, originalité...) ?
    MM - Oui, je lis des autoédités depuis 2015 et il est vrai qu’il y en a de plus en plus.
    Au début, la majorité avait du mal à faire de la promotion de leurs œuvres, c’était un peu nouveau et donc, pas facile de s’y retrouver. Mais au fil des années, les autoédités se sont entraidés, ils ont pu découvrir un monde difficile, mais abordable finalement et puis les chroniqueurs ont été de plus en plus à s’intéresser à eux.
    Aujourd’hui, je dirais que les auteurs arrivent mieux à se promouvoir, mais que ça reste difficile encore, surtout que la promotion prend énormément de temps. Et les autoédités ne vivent pas de leurs ventes donc ils travaillent à côté !
    Concernant les œuvres en elle-même, je ne trouve pas qu’il y ait de différence. La qualité était déjà là avant, elle l‘est toujours aujourd’hui. Les couvertures et mises en page sont par contre de meilleure qualité. Pour ce qui est de la correction, on voit de tout. Pendant que certains prennent le temps (et l’argent) de faire corriger leurs écrits, d’autres pensent qu’il suffit d’être bons en orthographe et de faire relire par l’entourage. Sauf que ça ne marche pas comme ça. Et s’il y a trop de fautes dans un roman, le lecteur ne reviendra pas. La correction et la première de couverture sont vraiment très importantes pour se faire « un nom ». Le résumé l’est également et les auteurs font de plus en plus appel aux bêta-lecteurs pour les aider dans cette tâche.
    En bref, les romans sont de qualité similaire à 2015, mais tout ce qui est autour est bien meilleur en général.
     
    CT - Quand on regarde les sorties, on voit qu'une immense majorité de livres autoédités sont des romances ou des "feel good", avec des couvertures qui se ressemblent toutes. Ce sont d’ailleurs ceux qui se vendent le plus. Ne crois-tu pas que tu aurais beaucoup plus d'abonnés si tu suivais davantage cette tendance dans le choix de tes chroniques ?
    MM - Alors là, j’avoue que je ne fais pas la course aux abonnés ! Je ne vais pas lire quelque chose qui ne m’attire pas, simplement pour avoir plus d’abonnés ! J’adore le polar, le thriller, le noir, j’aime les témoignages, l’humour et la littérature jeunesse. Mais c’est vrai que les romances et les livres feel-good ne sont pas ceux que je préfère, même s’il m’arrive d’en lire parfois. Alors non, je ne me forcerai pas à lire un genre que je n’apprécie pas simplement parce qu’il me rapporterait des abonnés. Et puis justement, si ce sont les genres les plus lus et chroniqués, alors autant se consacrer aux autres ! Et faire changer d’avis les lecteurs qui ne lisent que ce genre plutôt « sage ».
     
    CT - Dans le cadre d’un service de presse, es-tu déjà tombée sur un livre complètement nul que tu ne pouvais décemment pas conseiller à tes abonnés ? Que fais-tu dans ce cas ?
    MM - Alors comme je l’ai déjà dit et que je le dis bien haut et fort, je chronique quel que soit mon avis. Si j’ai adoré, j’en parle beaucoup et j’en fais une grosse pub, si j’ai aimé, je le dis également et j’en fais la pub, mais si je n’ai pas du tout aimé (ça m’est arrivé), je diffuse tout de même ma chronique tout en étant polie et respectueuse avec l’auteur bien évidemment.
    Je suis cash, je ne mens pas, il n’est pas question pour moi de cacher la vérité. J’ai lu un livre et je ne l’ai pas du tout aimé, alors je le dis, mais ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas le lire. D’ailleurs, souvent, ces chroniques-là donnent envie à des lecteurs de se faire leur propre idée, ils sont intrigués.
    Et puis un roman qui n’a que des avis positifs sur les sites de lecture, pour moi c’est louche...
     
    CT - Est-ce que tu vas souvent rencontrer les auteurs (en salon ou en dédicace) ?
    MM - Souvent n’est pas le bon mot. Je me rends dans les salons de temps en temps, mais j’avoue que je ne le fais pas assez régulièrement par manque de temps (et d’argent aussi malheureusement). Je reste sur les salons proches de chez moi. Mais je vais changer ça, j’y compte bien ! Mes enfants grandissent et je pourrai plus souvent m’absenter dans les années à venir...
     
    CT - Certaines chroniqueuses se plaignent du manque de reconnaissance des auteurs et évoquent même parfois de mauvaises réactions après une chronique pas assez flatteuse. Qu'en est-il pour toi ? As-tu déjà été confrontée à des auteurs mécontents ?
    MM - Oh oui ! J’ai eu un peu de tout en fait. Des auteurs qui parlent de moi partout, qui me font une pub énorme ; d’autres qui me remercient et qui m’encouragent et n’hésitent pas à faire appel à moi à nouveau ; d’autres encore qui me remercient, mais dont je n’ai plus de nouvelles pour la suite...
    Et puis il y a ceux qui ne répondent même pas aux mails quand je leur envoie la chronique, ceux qui ne jouent pas le jeu du partage pour me faire connaitre, ceux qui me demandent d’effacer toute trace de ma chronique et ceux qui me menacent. Eh oui, notre « métier » de chroniqueuse n’est pas de tout repos, mais sur la totalité des auteurs avec qui j’ai travaillé, la majorité se trouve dans le premier groupe.
    Mais il faut avouer que la reconnaissance n’est pas toujours au rendez-vous et qu’il y a parfois du découragement. Mais je ne baisse pas les bras et je continue pour ceux qui sont reconnaissants de tout le travail que je fournis.
     
    CT - Au contraire, est-ce tu t'es déjà fait de vrais amis parmi les auteurs ? Et dans ce cas, acceptes-tu de chroniquer leurs livres suivants ?
    MM - Oui, certains auteurs sont devenus des « amis », même si ce mot est un peu trop fort. Disons plutôt que nous restons en contact et qu’en général, je lis toutes leurs nouvelles parutions.
     
    CT - On se rapproche de la fin, alors je lâche la question qui me turlupine depuis longtemps et que je n'avais jamais eu l'occasion de poser : est-il vrai que ça rapporte des cadeaux ou des privilèges de rédiger beaucoup de commentaires sur des sites comme Amazon ou Babelio ?
    MM - Heu... non ! Du moins, moi je n’ai jamais rien eu de tel !
    Amazon est mon partenaire donc lorsqu’un acheteur se procure un livre (ou autre chose) via mon lien, alors je touche un petit truc, mais franchement, pas de quoi en vivre ! Dernièrement par exemple, après l’une de mes chroniques, 3 personnes ont acheté le livre en question en cliquant sur mon lien. Ça m’a permis de gagner 0.69€ pour les 3 ventes ! Depuis mon partenariat avec Amazon (06/2015), j’ai gagné 137.92 €.
    Concernant Babelio, je n’ai jamais rien eu de leur part. Je participe aux masses critiques qu’ils proposent, mais c’est tout, aucun privilège.
     
    CT - Chroniqueuse est une activité que j'imagine très prenante : est-ce que tu te vois faire ça encore longtemps ?
    MM - Oh oui ! J’aimerais même en faire un métier. Comme je l’ai déjà évoqué plus haut, je suis en pleine réorientation professionnelle et donc, en ce moment, en pleine formation.
    Je souhaite offrir plusieurs services aux auteurs et maisons d’édition indépendants. Tout d’abord, la correction professionnelle, mais également l’aide pour finaliser une couverture et un résumé, ensuite la relation presse pour enfin les aider dans leur promotion (community manager). Mes formations m’apportent beaucoup et je pense que mon expérience me permettra d’aider au mieux ceux qui en ont besoin. Mon but est vraiment de leur venir en aide donc, à prix attractifs.
    La chronique n’est pas un service payant, mais la promotion l’est. Après ça dépend bien sûr de quelle promotion. Celle que je fais actuellement est simple (même si elle me prend beaucoup de temps), mais j’espère bien pouvoir vivre de mes chroniques plus tard.
    Si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à aller voir mon site : https://leslecturesdemary.wixsite.com/livres
    Ce que j’aime par-dessus tout, c’est vraiment la chronique et la promotion donc oui, je compte être présente encore longtemps !
     
    CT - Pour finir, est-ce que tu as un message à faire passer aux auteurs autoédités qui voudraient te soumettre leur ouvrage ?
    MM - N’hésitez pas à aller vers les chroniqueurs, nous ne mangeons personne et je suis persuadée que nous sommes vraiment utiles et importants dans la promotion de vos ouvrages.
    Je suis cash et directe, mais je suis vraiment super gentille et bienveillante. J’aime les livres, les histoires qui me font sortir de mon quotidien et je suis prête à passer de plus en plus de temps pour vous. Alors, n’hésitez pas à me contacter si vous pensez que nous pouvons nous entendre.
    Merci beaucoup, Cyrille pour cette interview que j’ai adorée !
     
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